« La femme n'est victime d'aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux. »
« Le présent n'est pas un passé en puissance, il est le moment du choix et de l'action. »
« Il m'était plus facile de penser un monde sans créateur qu'un créateur chargé de toutes les contradictions du monde. »
« Si le Christ avait pu prévoir ce qu'on lui ferait dire après son départ, il n'aurait jamais osé parler en paraboles. »
« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« La parole ne représente parfois qu'une manière, plus adroite que le silence, de se taire. »
« Le bonheur est un hôte discret, dont on ne constate souvent l'existence que par son acte de décès. »
« Les femmes sont toutes pareilles. Toujours prêtes à aller au bout du monde pour un homme. »
« L'illusion est un effet nécessaire des passions, dont la force se mesure presque toujours au degré d'aveuglement où elles nous plongent. »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« En amour comme en autre chose, il faut se soumettre. La passion du cœur, c'est une chose que tu peux conduire mais que tu ne peux empêcher d'être, à certains moments. »
« Si je prétendais assumer à l'infini les conséquences de mes actes, je ne pourrais plus rien vouloir. »
« Le temps peut causer de grands ravages, multiplier les ruines, anéantir les splendeurs architecturales, jamais il ne parviendra à détruire chez l'homme, quel que soit son âge, la conscience du beau. »