« En France, on fait sa première communion pour en finir avec la religion; on prend son baccalauréat pour en finir avec les études, et on se marie pour en finir avec l'amour... Et on fait son service pour en finir avec le devoir militaire. »
« Une des rares caractéristiques des visages fatigués, c'est que les sourires y restent imprimés une demi-seconde de trop. »
« Quand on se replie sur soi-même, on risque fort de ne plus voir où l'on va. »
« Les pessimistes, ceux qui disent : considérons d'un côté les désavantages, de l'autre les inconvénients. »
« Secrétaire du public, est-ce que ce n'est pas le plus noble aspect du métier de critique ? »
« Il n'y a pas vraiment de littérature sans suggestion, sans sous-entendu. »
« Le préjugé n'est nulle part si flagrant qu'en amour ou en amitié. »
« Un amour sans lettre d'amour ça ne se peut pas... »
« Il faut se ménager des haltes dans le quotidien pour descendre en soi, ou plutôt pour se hisser à soi. »
« Seuls les mots de trop signifient quelque chose. »
« A étudier la production des autres, on risque toujours plus ou moins de neutraliser son propre génie créateur. »
« On n'a pas trop d'une vie pour se comprendre. Le défaut, c'est de vouloir descendre en profondeur. »
« Il y a des aveux qu'il ne faut pas faire... C'est quand avouer a l'air d'une vantardise. »
« Toute censure est stupide par essence puisqu'elle qualifie, précise, décuple les élans de la révolution qui la fera sauter. »