« J'ai toujours éprouvé une fascination pour l'aiguille et son pouvoir magique. »
« Etre poète, c'est cultiver le jardin de ses souffrances. »
« Les déménagements sont les mouvances de l'existence. Ça bouleverse, ça empêche l'habitude... »
« Comment hésiterions-nous à confier notre argent à des banques qui mettent des petites chaînes à leurs stylos à bille. »
« Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, - Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs - Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille - Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. »
« Chaque fois que tu allumeras une cigarette, médite. Ou bien tu fumeras moins, ou bien tu vas beaucoup méditer. »
« Les objets n'ont pas d'âme ; ils ne sont secourables que selon leurs attributs. »
« L'amour ne se conclut pas, comme un marché. L'amour, c'est un oiseau. Imprévisible, fantasque. Fragile aussi, et périssable. Et cet oiseau, pourtant, d'un seul battement d'ailes, allège nos existences de tout le poids de l'absurdité. »
« Les partis sont toujours en retard sur les idées. »
« Ainsi Amour inconstamment me mène - Et, quand je pense avoir plus de douleur, - Sans y penser je me trouve hors de peine. - - Puis, quand je crois ma joie être certaine, - Et être en haut de mon désiré heur, - Il me remet en mon premier malheur. »
« La tâche des instituteurs, ces obscurs soldats de la civilisation, est de donner au peuple les moyens intellectuels de se révolter. »
« Les partis son toujours en retard sur les idées. »
« L'amour c'est généreux, calme et détendu. Quelquefois cela dure, et quelquefois cela passe, mais au fond cela n'est jamais aussi grave qu'on le pense et il est très prétentieux de vouloir enfermer un homme et une femme dans un sentiment éternel. »
« Baise m'encor, rebaise-moi et baise; - Donne m'en un de tes plus savoureux; - Donne m'en un de tes plus amoureux, - Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise. - Ainsi mêlant nos baisers, tant heureux, - Jouissons-nous l'un de l'autre à notre aise. »