« Prévoir, c'est à la fois supputer l'avenir et le préparer ; prévoir, c'est déjà agir. »
« Si on ne change pas, on ne grandit pas. Si on ne grandit pas, on ne vit pas vraiment. Grandir exige un abandon provisoire de tout sentiment de sécurité. »
« Remplir les journées, les soirées, occuper les jambes, les têtes, les mains, les ventres, les yeux ! Surtout ne pas se poser de questions. Rien qui puisse arrêter le va-et-vient général : consommer, produire, consommer, produire ! »
« - Vous êtes marié ? Vous ne vous êtes jamais disputé, vous ?- Oui, mais jamais à coups de fer à souder.- Ben, c'est parce que vous n'êtes pas bricoleur ! »
« La chambre des députés, la moitié sont bons à rien. Les autres sont prêts à tout. »
« La vie serait plus douce si on se levait plus tard parce que les soirées seraient plus longues. »
« Il arrive parfois que deux êtres aient cette impression de se retrouver sur le chemin de la Vie. Comme s'ils n'avaient été jusque là que provisoirement séparés. Comme si l'un et l'autre s'attendaient. »
« Les disputes consolident l'amitié. »
« A quoi sert de se quereller, quand le raccommodement est impossible ? Le plaisir des disputes, c'est de faire la paix. »
« Le vainqueur ignore l'ironie, arme dérisoire du vaincu. »
« Le sexe des garçons, il leur sert à tout. Ca sert à faire la guerre, président de la République, directeur, aviateur. Ca sert à penser, à tout commander ; à décréter ; à légiférer. Accessoirement, ça sert à faire des enfants et même à faire pipi. »
« La tolérance est un moment provisoire. Elle permet à ceux qui ne s'aiment pas de se supporter mutuellement, en attendant de pouvoir s'aimer. »
« La conscience en réalité se trouve prise entre deux contradictions : ou le bien, sommé d'être bon à tout prix, se niera lui-même, ou le bien, plus soucieux de survivre sera provisoirement infidèle à soi. »
« Si on me coupe les ailes, j'irai à pied ; si on m'ampute les jambes, je marcherai sur les mains ; pourvu que je puisse être utile. »