« Une parole de celle que nous aimons ne se conserve pas longtemps dans sa pureté ; elle se gâte, se pourrit. »
« Ce n'est pas parce que les autres sont morts que notre affection pour eux s'affaiblit, c'est parce que nous mourrons nous-mêmes. »
« Toute action de l'esprit est aisée si elle n'est pas soumise au réel. »
« Les rêves sont toujours des départs. »
« La vie, c'est un vaste laboratoire où l'on joue avec soi-même, où tout acte prend la valeur d'une expérience. »
« On a beaucoup écrit sur le rire, mais on n'a pas déterminé d'une façon absolue ce qui fait rire. »
« Le téléspectateur est un concept de statisticien, un être mathématique opérationnel dont notre époque use et abuse, et auquel on donne volontiers la plénitude d'une personne. »
« Une convalescence est comme un fruit qui mûrit... »
« L'imagination est d'autant plus dangereuse qu'elle est plus sage, vraisemblable. »
« Un lit, c'est presque un livre. On se glisse entre les draps comme entre deux pages et on devient soi-même une belle histoire. »
« De tous les amours, l'amour maternel est le plus harmonieux. C'est le parfait équilibre de soi-même en autrui. »
« Le rêve nous approfondit toujours. »
« Dans la vie il faut arriver avant de partir. L'avenir est à ceux qui sont déjà parvenus. »
« J'aimerais aller dans le sommeil comme j'avance dans l'amour : avec l'impossibilité d'en revenir, brûlant jusqu'au dernier tous mes vaisseaux chantants. »