« Qui ne peut voir un autre monde est aveugle. Qui ne sait dire un mot gentil, quand il le faut, est muet. Qui est tourmenté par un trop grand désir est pauvre. Celui dont le cœur est content est riche. »
« Je remplace la mélancolie par le courage, le doute par la certitude, le désespoir par l'espoir, la méchanceté par le bien, les plaintes par le devoir, le scepticisme par la foi, les sophismes par la froideur du calme et l'orgueil par la modestie. »
« Entre deux individus, l'harmonie n'est jamais donnée, elle doit indéfiniment se conquérir. »
« Il est peu de vertus plus tristes que la résignation ; elle transforme en fantasmes, rêveries contingentes, des projets qui s'étaient d'abord constitués comme volonté et comme liberté. »
« Les femmes d'aujourd'hui sont en train de détrôner le mythe de la féminité; elles commencent à affirmer concrètement leur indépendance; mais ce n'est pas sans peine qu'elles réussissent à vivre intégralement de leur condition d'être humain. »
« Le mariage multiplie par deux les obligations familiales et toutes les corvées sociales. »
« O mathématiques saintes, puissiez-vous, par votre commerce perpétuel, consoler le reste de mes jours de la méchanceté de l'homme et de l'injustice du Grand-Tout! »
« Pour étudier l'ordre, il ne faut pas étudier le désordre. »
« C'est parce qu'il y a un vrai danger, de vrais échecs, une vraie damnation terrestre, que les mots de victoire, de sagesse ou de joie ont un sens. »
« La peinture, c'est comme la merde ; ça se sent, ça ne s'explique pas. »
« Vieil océan, ô grand célibataire... »
« Si l'on vit assez longtemps, on voit que toute victoire se change un jour en défaite. »
« La femme n'est victime d'aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux. »
« Le présent n'est pas un passé en puissance, il est le moment du choix et de l'action. »