« Ceux qui se sont adaptés à tout ont survécu, mais la majorité n'en a pas été capable et en est morte. »
« L'ennui est une maladie dont le travail est le remède ; le plaisir n'est qu'un palliatif. »
« Comprendre une personne c'est déjà lui parler. Poser l'existence d'autrui en la laissant être, c'est déjà avoir accepté cette existence, avoir tenu compte d'elle. »
« "Après vous" : cette formule de politesse devrait être la plus belle définition de notre civilisation. »
« Comment des années si courtes se fabriquent-elles avec des journées si longues ? »
« Le visage de mon prochain est une altérité qui ouvre l'au-delà. Le Dieu du ciel est accessible sans rien perdre de sa transcendance, mais sans nier la liberté du croyant. »
« Le chant est à la parole ce que la peinture est au dessin. »
« Gouverner, c'est choisir. »
« Rien n'assure mieux le repos du cœur que le travail de l'esprit. »
« L'ingratitude ne décourage pas la bienfaisance ; mais elle sert de prétexte à l'égoïsme. »
« L'attention est le burin de la mémoire. »
« La tolérance est un moment provisoire. Elle permet à ceux qui ne s'aiment pas de se supporter mutuellement, en attendant de pouvoir s'aimer. »
« La conscience en réalité se trouve prise entre deux contradictions : ou le bien, sommé d'être bon à tout prix, se niera lui-même, ou le bien, plus soucieux de survivre sera provisoirement infidèle à soi. »
« La critique est un impôt que l'envie perçoit sur le mérite. »