« On désapprend tant de choses au lycée. »
« A partir d'un certain âge, nos amours, nos maîtresses sont filles de notre angoisse. »
« Chacun de nous a son passé renfermé en lui comme les pages d'un vieux livre qu'il connaît par cœur, mais dont ses amis pourront seulement lire le titre. »
« La fuite est futile, nous sommes tous prisonniers au milieu d'un cercle, quelle que soit la façon dont nous vivons notre vie, l'anéantissement nous attend, la mort n'oublie personne. »
« Sortir des limites de notre sensibilité et de notre vision mentale, et atteindre à une liberté plus vaste, telle est la signification de l'immortalité. »
« Notre raison est toujours déçue par l'inconstance des apparences. »
« Les autres sont des miroirs qui nous renvoient notre propre image. »
« A notre époque moderne, on reconnait les gens faibles, lorsqu'ils écrivent tout ce qu'ils sont sur leur carte de visite. »
« La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d'aujourd'hui. »
« Les interminables amours épistolaires des romantiques n'auraient pas eu cours s'il y avait eu le téléphone à cette époque. »
« En politique, nous passons le plus clair de notre temps à parler des absents, il arrive que leur présence n'y change pas grand-chose. »
« Il faut avoir des amis et des ennemis ; des amis pour nous apprendre notre devoir, et des ennemis pour nous obliger à le faire. »
« Nous faisons notre vie de la mort d'autrui. »
« Le personnage que nous sommes, c'est un jardin, et notre volonté le cultive. »