« Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Vous désirez savoir de moi - D'où me vient pour vous ma tendresse; - Je vous aime, voici pourquoi: - Vous ressemblez à ma jeunesse. »
« L'apparente immobilité d'un livre nous leurre : chaque livre est aussi la somme des malentendus dont il est l'occasion. »
« Il est bon d'apprendre à mourir - Par volonté, non d'un coup traître: - Souffre-t-on? c'est qu'on veut souffrir; - Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Tout ment en l'absence d'amour. »
« Je marche à l'aide des pieds, je philosophe à l'aide des sots. Même à l'aide des philosophes. »
« Je n'aime pas les maisons neuves: - Leur visage est indifférent. »
« Cet abbé chemine en priant, - Et seul au milieu de la rue, - Tout noir, il fait sa tache crue - Sur le ciel tendre et souriant. »
« Ce qui m'oblige d'écrire, j'imagine, est la crainte de devenir fou. »
« L'azur de tes grands yeux m'est cher; - C'est un lointain que je regarde - Sans cesse et sans y prendre garde, - Un ciel de mer. »
« O volupté calme et profonde - Des amours qui sont nés sans pleurs, - Volupté saine comme une onde - Qui chante sur un lit de fleurs. »
« Vous dites que la gloire est l'estime de l'homme, - Et que la paix de l'âme est l'estime de Dieu. »
« La littérature, je l'ai, lentement, voulu montrer, c'est l'enfance enfin retrouvée. »
« La volupté excessive agrandit le cœur, le dévaste et l'oblige à la dureté. »