« Si ces hiers allaient manger nos beaux demains? »
« Je suis l'Empire à la fin de la décadence, - Qui regarde passer les grands Barbares blancs - En composant des acrostiches indolents - D'un style d'or où la langueur du soleil danse. »
« Beautés mûres ou non, novices ou professes, - Et ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies. »
« L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable... - L'espoir luit comme un caillou dans un creux. »
« Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore - Comme ceux des aimés que la Vie exila. - Son regard est pareil au regard des statues, - Et, pour sa voix lointaine, et calme, et grave, elle a - L'inflexion des voix chères qui se sont tues. »
« La lune blanche - Luit dans les bois. »
« La chair est sainte ! Il faut qu'on la vénère. »
« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant - D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, - Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même - Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. »
« Si hier allait manger nos beaux demains ? »
« C'est bien la pire peine - De ne savoir pourquoi - Sans amour et sans haine - Mon cœur a tant de peine! »
« Le bonheur est éphémère, il passe sans s'arrêter, il s'attarde parfois, l'espace d'une illusion, mais rares sont ceux qui savent le retenir, le garder. Il est si fragile, si vulnérable, il suffit de trois fois rien pour l'effrayer, le voir fuir à jamais. »
« Si tu veux trouver du repos ici et là haut, dis en toute occasion : qui suis-je, moi ? et ne juge personne. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« La vie étant un éternel recommencement, seule l'acceptation de la défaite signifie la fin de tout. Tant et aussi longtemps que l'on sait recommencer, rien n'est totalement perdu. »