« Devenir adulte, c'est aussi se rendre à l'évidence, lâcher ses rêves d'enfant pour se laisser menotter par la réalité. »
« A la mélancolie d'une dernière représentation s'ajoute la tristesse que l'on ne pourra pas, demain, être meilleur. »
« L'égoïste est celui qui n'emploie pas toutes les minutes de sa vie à assurer le bonheur de tous les autres égoïstes. »
« Dans la mort, les plus à plaindre sont ceux qui restent, dit-on. Bon, demandez leur donc de changer. »
« On nous dit qu'il ne faut pas dormir avec la femme de ses amis. Bon. Mais alors... Avec qui ? »
« Etrange est l'équilibre qui s'établit entre la page blanche, la machine à écrire, le corps, l'esprit, secrète osmose, jeu de vases communicants, alchimie. »
« Tout est cycle, cercle vicieux, éternel retour. »
« Si ce sont les choses qui, dans la société capitaliste à son stade avancé, symbolisent l'argent, qu'en conclure ? Que les mots qui représentent les choses ne représentent plus que de l'argent ? Impeccable syllogisme. Que la société médiatique a accompli. »
« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »