« Devenir adulte, c'est aussi se rendre à l'évidence, lâcher ses rêves d'enfant pour se laisser menotter par la réalité. »
« A la mélancolie d'une dernière représentation s'ajoute la tristesse que l'on ne pourra pas, demain, être meilleur. »
« L'égoïste est celui qui n'emploie pas toutes les minutes de sa vie à assurer le bonheur de tous les autres égoïstes. »
« Dans la mort, les plus à plaindre sont ceux qui restent, dit-on. Bon, demandez leur donc de changer. »
« On nous dit qu'il ne faut pas dormir avec la femme de ses amis. Bon. Mais alors... Avec qui ? »
« L'âge adulte est l'âge propre de l'adaptation. Mûrir, c'est trouver sa place dans le monde. »
« Certains psychanalystes voient dans l'infériorisation une autopunition de l'attachement excessif à la mère. »
« La communication est plus rare que le bonheur, plus fragile que la beauté. »
« Il n'existe pas d'homme, si médiocre soit-il, qui n'ait connu, au moins durant une heure, le vertige d'être au-dessus de lui-même. La passion, comme les cyclones, fait voler indistinctement les branches saines et les feuilles sèches. »
« Les êtres ont la mobilité et l'éphémère durée des vagues ; seules les choses qui leur ont servi de témoins sont comme la mer et restent immuables. »
« La paternité traditionnelle est dans l'impasse. La paternité moderne se cherche. »
« A Paris, les mois se dépensent en menue monnaie et quand on jette le calendrier on est stupéfait de se trouver ruiné sans avoir rien acheté. »
« Le sentiment de pouvoir du père traditionnel est lié au fait que la maisonnée dépend financièrement de lui. Si sa femme s'arrondit, c'est son pouvoir qui s'agrandit. »
« Certains voyagent pour réguler leur température comme les cigognes, ou encore pour vérifier des rêves ou des théories. D'autres s'éclipsent un moment pour se faire désirer... »