« Celui qui désire quelque chose perd ce qu'il désire, à savoir, Dieu, qui est toutes choses. »
« Quand le cœur emprunte le reste du corps pour s'exprimer, la qualité de l'expérience se raréfie, se sublime. »
« Mourir, c'est long quand on choisit soi-même. »
« Quand on a faim, une citrouille vaut mieux qu'un carrosse. »
« On s'habitue peu à peu, à la beauté comme à la laideur : chacune s'affadit avec le temps ; mais on ne s'habitue jamais à la bêtise. »
« Tout revient au même. »
« Guidé par l'amour, on ne peut pas se tromper. »
« Tâcher de se guérir intimement, c'est déjà songer aux autres, c'est déjà leur faire du bien. »
« Le danger des errata est de révéler des fautes que le lecteur n'auraient peut-être pas vues ! »
« Il n'y a point de grandeur dans un pays sans la guerre. »
« Ce bas monde est une vieille courtisane, mais qui ne cesse d'avoir de jeunes amants. »
« Le rôle du christianisme dans le monde est la plus grande préoccupation du nouveau théologien. Singulière préoccupation, attendu que le christianisme enseigne que le chrétien n'a pas de rôle à jouer dans le monde. »
« Les activités supérieures de l'esprit paraissent toujours parasitaires aux yeux du sot. Le degré de civilisation d'une société se mesure au nombre de parasites qu'elle tolère. »
« La plus grande faute du monde moderne n'est pas d'avoir incendié les châteaux, mais d'avoir rasé les chaumières. Ce qu'on voit s'effacer, au fil du XIXe siècle, c'est la dignité des humbles. »