« La mort. L'horreur absolue de la non-existence. La mort ne rentre dans aucun schéma. Il n'y a pas d'explication à la mort. Elle entre, elle vous arrête au milieu d'une phrase : "Non, c'est fini" et claque la porte. »
« L'amour et la tolérance sont la seule réponse au problème de la vie. Ce précepte, très simple, et infiniment difficile à appliquer, peut être accepté, compris par quiconque, croyant ou non-croyant. C'est la seule voie. »
« Personne n'est jamais arrivé à résoudre cette contradiction qu'il y a vouloir défendre un idéal humain en compagnie des hommes. »
« Monsieur Hamil m'avait souvent dit que le temps vient lentement du désert avec ses caravanes de chameaux et qu'il n'était pas pressé car il transportait l'éternité. »
« Je ne regrette pas les grosses sommes que j'ai dilapidées. L'idée d'être l'homme le plus riche du cimetière me répugne. »
« La réaction est la meilleure alliée de la révolution. »
« Se pencher sur le sommeil a de quoi émerveiller. Se pencher sur les lits a de quoi vous faire peur. »
« Le patriotisme c'est l'amour des siens; - Le nationalisme, c'est la haine des autres. »
« Sans personnage, pas de roman. »
« J'ai toujours aimé les jeunes filles. Quand j'avais huit ans, c'était plus grave : elles étaient encore plus jeunes. »
« Du jour où vous supprimez le mal, vous en faites autant du libre arbitre. Il est absolument nécessaire d'avoir à choisir, et cela ne peut être qu'entre le bien et le mal. Sans choix, fini l'humanité. On devient autre chose. Ou alors, on est mort. »
« Considérer l'homme comme un consommateur, c'est tout simplement lui faire perdre son identité, sa véritable image... »
« Je pense que pour vivre, il faut s'y prendre très jeune, parce qu'après on perd toute sa valeur et personne ne vous fera de cadeaux. »
« Il est aussi absurde de regretter le passé que d'organiser l'avenir. »