« Voici que meurt l'Afrique des empires, c'est l'agonie d'une princesse pitoyable. Et aussi l'Europe à laquelle nous sommes liés par le nombril. »
« Penser et agir par nous-mêmes et pour nous-mêmes, en Nègres..., accéder à la modernité sans piétiner notre authenticité. »
« Le tam-tam ni la voix ne rythment plus les gestes des saisons. »
« Oui Seigneur, pardonne à la France qui dit bien la voie droite et chemine par les sentiers obliques. »
« Quand un Africain meurt, c'est une bibliothèque qui brûle. »
« La parole se fait poème. »
« Chaque touffe d'herbes cache un ennemi. »
« Il n'est que d'écouter les trombones de Dieu, ton cœur battre au rythme du sang, ton sang. »
« La poésie ne doit pas périr. Car alors, où serait l'espoir du Monde ? »
« Seul le rythme provoque le court-circuit poétique et transforme le cuivre en or, la parole en verbe. »
« Ma force s'érige dans l'abandon, mon honneur dans la soumission. »
« Bien sûr qu'il y a des gens honnêtes, sincèrement droits, sur lesquels on peut compter jusqu'à la mort. Mais ils ne sont pas drôles. Tandis qu'une crapule... »
« Le drame des dictatures, c'est qu'elles donnent toute licence aux malades mentaux, aux mégalomanes, aux méchants, aux malhonnêtes gens d'aller jusqu'au bout de leur folie, de leur mégalomanie, de leur méchanceté, de leur malhonnêteté. »
« La fatigue n'est pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit... »