« Les êtres sont des plaques sensibles qui s'imprègnent de leur prochain. »
« L'époux est toujours le mâle nécessaire. »
« Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint - Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins. »
« Dans la vie d'un enfant, le père c'est le Nord, la mère le Sud, comme si notre course, analogue à celle du soleil, consistait à aller d'Est en Ouest. »
« Le rêve est la vraie victoire sur le temps. »
« La mémoire n'est-elle pas un voyage dans le temps ? »
« Les serments d'amour m'irritent, - Se plaignait la marguerite. - Aussitôt que débute une affaire sentimentale, - J'y laisse tous mes pétales. »
« Un enfant disait, pour parler du temps d'avant sa naissance: «Quand j'étais encore mort."» »
« Nous sommes dans les broussailles ; croît en nous l'herbe mauvaise, un crin mental qu'il faut arracher par poignées pour découvrir le paysage qui nous entoure. »
« Et gloire à ce soldat qui jeta son fusil - Plutôt que d'achever l'otage à sa merci. »
« Aucun effort ne peut aboutir si la divinité en a décidé autrement mais l'inverse n'est pas vrai: aucune victoire ne peut être obtenue, quand les dieux lui sont favorables, si l'homme ne va pas, le tout premier, au-devant de leurs désirs. »
« Il n'y a que les imbéciles qui sachent bien faire l'amour. »
« Le temps, c'est un peu comme le vent. - Le vent, on ne le voit pas: on voit les branches qu'il remue, la poussière qu'il soulève. - Mais le vent lui-même, personne ne l'a vu. »
« Le gorille est supérieur à l'homme dans l'étreinte. Bien des femmes vous le diront. »