« On a aussi peu de liberté maintenant qu'il y a vingt ans : faire l'amour était alors interdit aux jeunes filles ; maintenant c'est presque devenu obligatoire. Les tabous sont les mêmes. »
« Son whisky était si extraordinaire que quand il en buvait, il parlait écossais. »
« On ne reçoit de l'école que ce qu'on y a apporté. »
« Le commerce est l'école de la tromperie. »
« Une pensée écrite est morte. Elle vivait. Elle ne vit plus. Elle était fleur. L'écriture l'a rendue artificielle, c'est-à-dire immuable. »
« Lire, pour le vrai lecteur, ne serait-ce pas traduire une langue autre en la sienne ? »
« Une phrase trop chargée d'adjectifs est comme une armée où chaque soldat serait accompagné de son valet de chambre. »
« Le sexagénaire, s'il faut en croire le langage, serait-il enfin arrivé à l'âge du sexe ? »
« L'indifférence est une école plus étouffante que la haine. Les demi-mesures brisent au lieu de révolter. »
« Un matin, l'un de de nous manquant de noir, se servit de bleu : l'impressionnisme était né. »
« Un enfant qui ne s'est instruit qu'à l'école n'est pas un enfant instruit. »
« La recherche du bonheur est la recherche de nous-mêmes. Le bonheur est différent pour chacun de nous ; il est différent comme les vocations : identique et uniforme, il serait sa propre négation. »
« Je ne pourrai jamais m'amuser les dimanches, car je n'arrive pas à oublier que le lendemain j'ai école. »
« Cette vie artistique, que nous savons ne pas être la vraie, me paraît si vivante et ce serait ingrat que de ne pas s'en contenter. »