« Celui qui réclame pour tous, reçoit pour soi. Et celui qui réclame pour soi, est frustré de tous. C'est la loi. »
« Un travail constant vient à bout de tout. »
« Si nous ne voulons pas être une société de moutons domesticables et manipulables par toutes les formes de pouvoir, y compris celui de la science, il faut défendre la littérature. »
« Nous sommes un peu comme des éponges qui aspirons la vie sans le savoir et qui la rendons ensuite, transformée, sans connaître le travail d'alchimie qui s'est produit en nous. »
« L'indignation est le déplaisir que nous cause l'idée du succès de celui que nous en jugeons indigne. »
« Tout a été dit et fait, et aucune littérature ne peut dépasser le cynisme de la réalité. On ne soûle pas avec un verre celui qui a déjà bu une barrique. »
« En France il y a deux sortes de gens : ceux qui cachent leurs feuilles de salaire et ceux qui ont honte de la montrer. »
« Celui qui se tait a tort ou qu'il l'admet d'office. Ne rien dire est devenu insupportable, vous êtes méprisé sans le savoir. »
« Qui a le pouvoir de changer le cours des chemins invisibles ? On ne peut que suivre celui qui cherchent nos pas. »
« Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté. »
« La vie n'obéit à aucune logique, pourquoi veut-on en déduire sa signification avec logique ? »
« Le moment où le petit enfant prend conscience du pouvoir de ses pleurs n'est pas différent de celui où il en fait un moyen de pression et de gouvernement. »
« Celui qui brise une chose pour apprendre ce qu'elle est, a quitté les chemins de la raison. »
« L'homme qui est pessimiste à 45 ans en sait trop, celui qui est optimiste après n'en sait pas assez. »