« J'ai toujours été frappé par le comportement d'ivrogne des enfants en bas âge : ils bégaient, titubent, trébuchent, passent sans transition du rire aux larmes et réciproquement. Qu'est-ce que ce serait si, en plus, ils buvaient de l'alcool ! »
« A force d'entendre parler de moi, je meurs d'envie de me connaître. »
« La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel. »
« Organiser d'urgence les jeux olympiques des dopés, toutes drogues confondues étant admises, du moment que les records tombent. Succès garanti. »
« L'acte le plus artistique d'un artiste : choisir son public. »
« Puisqu'on ne vit qu'une seule fois, autant établir de bonnes relations avec soi-même. »
« Le malheur est un don de Dieu, il fortifie les uns, réjouit les autres. »
« Il est également absurde de vivre en perdant de vue le paramètre absolue de la mort que de laisser la pensée de la mort prochaine gâcher mon existence. »
« Le sérieux n'est que la crasse accumulée dans les têtes vides. »
« Faire du théâtre, l'unique manière de ne pas s'y ennuyer. »
« Le temps est aussi pollué que l'espace. Je viens de passer un sale quart d'heure qui m'a convaincu. »
« Les Français ont du vin, les Anglais de l'humour. »
« L'argent, si concret quand on en manque ou quand on en a peu, devient léger, quasiment gazeux, aussitôt qu'il se trouve rassemblé en grande quantité. »
« Les journaux regorgent d'histoires de braves gens pris en otages à la banque par des gangsters, mais ils restent muets sur les cas, pourtant plus fréquents, de clients pris en otages pas leur banquier. »