« La plupart des gens ne meurent qu'au dernier moment; d'autres commencent et s'y prennent vingt ans d'avance et parfois davantage. Ce sont les malheureux de la terre. »
« On ne meurt pas de dettes, on meurt de ne plus pouvoir en faire. »
« Aux auteurs la critique est utile. »
« Celui qui parle de l'avenir est un coquin. C'est l'actuel qui compte. Invoquer sa postérité, c'est faire un discours aux asticots. »
« De la prison, on en sort vivant, pas de la guerre. Tout le reste, c'est de mots. »
« Etre seul c'est s'entraîner à la mort. »
« Ne croyez donc jamais d'emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s'ils peuvent dormir encore?... Si oui, tout va bien. Ca suffit. »
« Tant qu'il faut aimer quelque chose, on risque moins avec les enfants qu'avec les hommes, on a au moins l'excuse d'espérer qu'ils seront moins carnes que nous autres plus tard. On ne savait pas. »
« ... La guerre et la maladie, ces deux infinis du cauchemar. »
« Etre vieux, c'est ne plus trouver de rôle ardent à jouer, c'est tomber dans cette insipide relâche où on n'attend plus que la mort. »
« S'ils se mettent à penser à vous, c'est à votre torture qu'ils songent aussitôt, les autres, rien qu'à ça. »
« Plus haute est la faveur, et plus prompte est la chute. »
« Engraisser les sillons du laboureur anonyme, c'est le véritable avenir du véritable soldat. »
« A mesure qu'on reste dans un endroit, les choses et les gens se débraillent, pourrissent et se mettent à puer exprès pour vous. »