« L'aube est comme un poids que les hommes portent aux paupières, suspendu. »
« L'ivresse, c'est l'art d'être plein, comme la plénitude est l'art d'être ivre. »
« Peut-être une des fonctions du cinéma est-elle de nous rafraîchir la mémoire ? »
« Tu sais, la victoire et la défaite, c'est pareil : ça se traduit par des larmes. »
« J'ai trop le désir qu'on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres. »
« La nuit vous entoure comme la mer vous fascine et la mort aux yeux monte avec l'écume. »
« Avant de pouvoir aimer, il faut avoir su se défendre de la haine. »
« Mieux vaut avoir trop d'orgueil que d'apprendre à vivre comme s'il n'y avait d'orgueil ni de honte à rien. »
« ... Ce qui compte, ce n'est pas ce que fait quelqu'un, c'est quelqu'un. Sa présence. »
« Peut-on changer l'humanité sans la perdre ? »
« Les mots «faire l'amour» ont une séduction à eux, très verbale, en les séparant de leur sens. Ce terme de «faire», matériel et positif, uni à cette abstraction poétique du mot «amour», m'enchantait. »
« La jalousie est la même pour un cultivateur de la Gironde que pour un intellectuel parisien. »
« Tant qu'on croit en l'homme, vous savez, on peut croire en Dieu, mais si on n'y croit plus... Si on voit une bête à sa place occupée à en faire souffrir d'autres... »
« J'ai trop le désir qu'on respecte la mienne pour ne pas respecter celle des autres. »