« Les guerres font de ces trucs : au début, il y a le bon et le méchant et à la fin la confusion est à son comble, tout se mélange. »
« Que de gens, avant le grand sommeil, traversent leur vie en somnambules. »
« Quand trop de choses sont là, plus de place pour les rêves. »
« Comment croire à Dieu qui, depuis le temps, n'a même pas le téléphone ? »
« Est-ce que la mort me consolera de ma vie ? »
« La vérité c'est qu'il n'y a pas de vérité (y compris celle-ci). »
« Je pense, donc je sue. De trouille, évidemment. »
« C'est encore dans la marine qu'il y a le plus de marins. »
« On n'est jamais aussi bien battu que par soi-même. »
« Ecrire des romans est un acte de rébellion contre la réalité, contre Dieu, contre la création de Dieu qui est la réalité. »
« Il n'y a rien de mieux qu'un roman, pour faire comprendre que la réalité est mal faite, qu'elle n'est pas suffisante pour satisfaire les désirs, les appétits, les rêves humains. »
« Chaque roman est un déicide secret, un assassinat symbolique de la réalité. »
« Dominer le langage, c'est apprendre à penser, et de surcroît, c'est une manière de développer la sensibilité, l'imagination, l'esprit critique. »
« La politique est un passage obligé pour changer une société. »