« Je t'aime trop pour t'épouser. »
« La politique ne peut plus promettre des lendemains qui chantent et repousser toujours la résolution des problèmes du quotidien. »
« Des gens qu'on aime peuvent faire des choses épouvantables, et pourtant on continue de les aimer. Comment parler sérieusement du monde si on évacue cette complexité-là ? »
« Les humains ne sont pas le résultat final d'un progrès évolutif prédictible mais plutôt une minuscule brindille sur l'énorme buisson arborescent de la vie qui ne repousserait sûrement pas si la graine de cet arbre était mise en terre une seconde fois. »
« Pantalon. Habillement inférieur du mâle adulte civilisé. Le vêtement est tubulaire et dépourvu de charnières aux points de flexion. Il fut inventé, probablement, par un humoriste. »
« Lors d'une dispute conjugale, la seule personne qui écoute attentivement la version de chaque époux, c'est le locataire de l'appartement contigu. »
« Les machines reproductrices que l'ordre a fabriquées et répandues partout, ce ne sont pas les gouvernants, les armées, les polices, les institutions, les lois : ce sont nos propres cervelles. Décapitez l'ordre et gardez vos têtes: l'ordre repousse. »
« Pourquoi, après avoir tout fait pendant dix ans pour que son mari perde ses vieilles habitudes, une femme se plaint-elle qu'il ne soit plus l'homme qu'elle a épousé ? »
« Les épouses sont pour les jeunes hommes des maîtresses, pour les hommes d'âge mûr des compagnes, et pour les vieillards des gouvernantes. »
« Heureuse la femme qui épouse un homme qui n'a point de mère ! »
« Les épouses ont leur place dans une maison. Elles sont irremplaçables pour faire des enfants, et aussi pour vous tenir au courant quand la voisine a une nouvelle voiture. »
« Quand vous voyez qui certaines femmes épousent, ça vous fait mesurer leur horreur du travail. »
« Les Américains sont épouvantables en amour : ou ils sont tellement lents qu'on a envie de hurler, ou bien ils sont tellement rapides qu'on hurle. »
« L'amour d'une épouse ressemble au devoir. Le devoir à la contrainte. La contrainte tue le désir. »