« Ils tombent épuisés, la bataille était rude. - Près d'un fleuve, au hasard sur le dos, sur le flanc, - Ils gisent, engourdis par tant de lassitude - Qu'ils sont bien, dans la boue et dans leur propre sang. »
« L'accent, c'est pas dans la gorge des uns, c'est dans l'oreille des autres ! »
« Je suis le captif des mille êtres que j'aime. »
« Le noir sied à son front poli. - Et par ce front le chagrin même - Est embelli. »
« La mort semble la seule route possible pour retrouver la dignité perdue. Le retour du pays d'un reflet. »
« Il est préférable de mourir de mort naturelle que d'ennui. »
« L'hiver. Le mot seul possède une assonance antipathique. »
« Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Vous désirez savoir de moi - D'où me vient pour vous ma tendresse; - Je vous aime, voici pourquoi: - Vous ressemblez à ma jeunesse. »
« Il est bon d'apprendre à mourir - Par volonté, non d'un coup traître: - Souffre-t-on? c'est qu'on veut souffrir; - Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Un à un, les grains de sable s'écoulent,Un à un les moments passent ;Certains vont, certains viennent :Ne tentez point de tous les saisir. »
« Pourquoi faut-il que la seule chose qui soit de meilleur en nous s'effrite avec le temps ? »
« Je n'aime pas les maisons neuves: - Leur visage est indifférent. »
« Cet abbé chemine en priant, - Et seul au milieu de la rue, - Tout noir, il fait sa tache crue - Sur le ciel tendre et souriant. »