« A vingt ans, on craint le ridicule mais on aime l'excès, on abhorre la solitude, mais on s'isole par son zèle. »
« Quand un homme pleure, des tas de mots comme "force", "fierté", "virilité", des châteaux forts avec tours et oriflammes s'effondrent. »
« C'est insulter les gens que de leur demander conseil, surtout quand on n'a pas l'intention de les écouter. »
« Le travail produit un grand apaisement et c'est peut-être la forme de bonheur qui est la moins vulnérable. »
« On est toujours ignorant quand on n'a pas l'expérience. »
« A trente ans, tout est joué : oeuvre, carrière, amour, destinée. Après, il suffit de suivre les rails - chemin de velours ou mauvaise glissade, peu importe - on "suit" sa pente. Entre vingt et trente ans, on la "fait". »
« En amitié, il importe de se fâcher à temps pour n'avoir point à se montrer ingrat. »
« La vie, qui crée le désespoir, est plus forte que le désespoir. »
« On peut tout savoir sur la cellule nucléaire et être atteint de cécité galopante en ce qui concerne ses plus proches. »
« Le silence et la solitude sont des auges où mangent la haine et le mépris. »
« Un noble mensonge demande moins de force qu'une cruelle vérité. »
« Pour la plupart des gens, la lecture, c'est du temps perdu. Et, chose autrement grave, du temps perdu avec ennui. »
« Nos désirs nous cachent le visage même du mensonge que nous vivons. »
« La valeur d'une oeuvre n'existe que dans l'esprit de ceux qui l'apprécient. »