« C'est le propre de la nature humaine que de haïr celui qui a offensé. »
« La pierre est l'amie du couteau, l'obstacle, celui de la volonté. »
« Le langage des philosophes est un langage déjà déformé comme des chaussures trop étroites. »
« Les parents ne découvrent que très tard - trop tard parfois, hélas ! - qu'il est difficile de se faire aimer par leurs enfants. »
« La publicité tombe trop souvent dans les mêmes travers que la politique ; en étant obsédée par les attentes du public, elle lui livre un discours insipide et sans relief. »
« Si nous ne voulons pas être une société de moutons domesticables et manipulables par toutes les formes de pouvoir, y compris celui de la science, il faut défendre la littérature. »
« Tout a été dit et fait, et aucune littérature ne peut dépasser le cynisme de la réalité. On ne soûle pas avec un verre celui qui a déjà bu une barrique. »
« La question ne se pose pas. Elle en est absolument incapable : il y a trop de vent. »
« Celui qui se tait a tort ou qu'il l'admet d'office. Ne rien dire est devenu insupportable, vous êtes méprisé sans le savoir. »
« Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté. »
« Il est trop tard pour délibérer quand l'ennemi est aux portes. »
« Le moment où le petit enfant prend conscience du pouvoir de ses pleurs n'est pas différent de celui où il en fait un moyen de pression et de gouvernement. »
« La vision trop subtile use les yeux de l'homme. L'ouïe trop fine use les oreilles de l'homme. L'ambition démesurée use l'esprit de l'homme. »
« Celui qui brise une chose pour apprendre ce qu'elle est, a quitté les chemins de la raison. »