« Marie-toi, et tu seras heureux une semaine ; tue un cochon, et tu seras heureux un mois ; fais-toi curé, et tu seras heureux toute ta vie. »
« Ce qui me tue, dans l'écriture, c'est qu'elle est trop courte. Quand la phrase s'achève, que de choses sont restées au-dehors ! »
« Une des rares caractéristiques des visages fatigués, c'est que les sourires y restent imprimés une demi-seconde de trop. »
« L'artiste est celui qui nous montre du doigt une parcelle du monde. »
« Quand on se replie sur soi-même, on risque fort de ne plus voir où l'on va. »
« Les pessimistes, ceux qui disent : considérons d'un côté les désavantages, de l'autre les inconvénients. »
« Secrétaire du public, est-ce que ce n'est pas le plus noble aspect du métier de critique ? »
« Si nous savions toujours entretenir le feu de l'amour de Dieu dans notre cœur par des prières et des bonnes oeuvres, il ne s'éteindrait pas. »
« A mon sens, écrire et communiquer, c'est être capable de faire croire n'importe quoi à n'importe qui. »
« Il n'y a pas vraiment de littérature sans suggestion, sans sous-entendu. »
« Le préjugé n'est nulle part si flagrant qu'en amour ou en amitié. »
« Vivre, connaître la vie, c'est le plus léger, le plus subtil des apprentissages. Rien à voir avec le savoir. »
« On ne se suicide pas parce que la vie est absurde, ou parce qu'on est abandonné. Ces raisons-là viennent après. »
« Il ne faut pas considérer le travail, mais la récompense. »