« On amène les gens courageux à une action en la leur exposant plus périlleuse qu'elle n'est. »
« On peut promettre des actions, mais non des sentiments, car ceux-ci sont involontaires. »
« Je n'ai plus besoin de plaire à personne, puisque personne n'a plus besoin de moi. »
« Je remplace la mélancolie par le courage, le doute par la certitude, le désespoir par l'espoir, la méchanceté par le bien, les plaintes par le devoir, le scepticisme par la foi, les sophismes par la froideur du calme et l'orgueil par la modestie. »
« O mathématiques saintes, puissiez-vous, par votre commerce perpétuel, consoler le reste de mes jours de la méchanceté de l'homme et de l'injustice du Grand-Tout! »
« Pour étudier l'ordre, il ne faut pas étudier le désordre. »
« La peinture, c'est comme la merde ; ça se sent, ça ne s'explique pas. »
« Vieil océan, ô grand célibataire... »
« Rien n'est dit. L'on vient trop tôt depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes. Sur ce qui concerne les moeurs, comme sur le reste, le moins bon est relevé. Nous avons l'avantage de travailler après les anciens, les habiles d'entre les modernes. »
« Plus besoin d'un pucelage pour trouver un mari... La virginité féminine est devenue l'affaire des femmes. »
« J'entends bien que je pourrais devenir sourd, je sens bien que je pourrais perdre l'odorat, mais je ne me vois pas devenir aveugle. »
« Il n'était pas menteur, il avouait la vérité et disait qu'il était cruel. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes: la conclusion morale est absente. Décrire les passions n'est rien; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle. »