Paul Claudel est un dramaturge, poète, essayiste et diplomate français, né le 6 août 1868 à Villeneuve-sur-Fère dans l'Aisne et mort le 23 février 1955 à Paris. Il fut membre de l'Académie française.
« Le poème n'est point fait de ces lettres que je plante comme des clous, mais du blanc qui reste sur le papier. »
« Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c'est la raison de vivre,plus triste que de perdre ses biens, c'est de perdre son espérance. »
« L'eau nous a produits, l'huile nous a pénétrés et consolidés, le pain nous a nourris, le vin nous a illuminés. »
« La parole n'est qu'un bruit et les livres ne sont que du papier. »
« Il ne faut pas refuser secours à la ronce qui veut devenir rose. »
« De la coutume du hara-kiri, les Japonais ont gardé la manie du cure-dents. »
« Le génie est comme un miroir dont un côté reçoit la lumière et dont l'autre est tout rugueux et rouillé. »
« Maints éditeurs, pareils à d'adroits couturiers, se chargent d'habiller le livre de manière à séduire des acheteurs dont l'oeil est plus accessible que l'intelligence. »
« Il en est des gens qui bâtissent des systèmes comme d'un homme qui construit un immense château, mais qui loge soi-même dans une grange. »
« La crainte de l'adjectif est le commencement du style. »
« Je n'attache absolument aucun prix à la valeur littéraire de mon oeuvre... Charpentier, j'aurais mis la même conscience à bien raboter une planche que celle qu'en écrivant je mets à bien écrire. »
« 80 ans! Plus d'yeux, plus d'oreilles, plus de dents, plus de jambes, plus de souffle! Et c'est étonnant, somme toute, comme on arrive à s'en passer. »
« La femme délie sa ceinture et l'homme denoue sa cravate. »
« Une armure quand on en a pris l'habitude devient aussi confortable qu'une robe de chambre. »