« J'entends bien que je pourrais devenir sourd, je sens bien que je pourrais perdre l'odorat, mais je ne me vois pas devenir aveugle. »
« La modération des grands hommes ne borne que leurs vertus. »
« Au lieu de planifier l'imprévisible, rêvons ensemble du futur. »
« Il n'était pas menteur, il avouait la vérité et disait qu'il était cruel. »
« Voici donc la mélodie, vénéneuse et bouffonne, de la chair exhibée, offerte, captée. L'indécence des corps tordus, défaits, cambrés, remodelés, traversés. L'illumination de la fièvre, de la débauche, du débordement. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes: la conclusion morale est absente. Décrire les passions n'est rien; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« Je boirai du lait quand les vaches brouteront du raisin. »
« Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle. »
« Il n'y a pas d'éternité dans le regard de l'homme, et encore moins dans celui du poète qui regarde l'homme. Car l'artiste est celui qui inspire plutôt que celui qui est inspiré. »
« Parler de soi aux autres, c'est se suicider un peu. »
« Ce moment privilégié où la conscience d'être prime celle du corps. »
« ... Beau comme le tremblement des mains dans l'alcoolisme... »
« En France, je suis un auteur, en Allemagne je suis un faiseur de film, au Royaume-Uni, je suis un réalisateur d'horreur, aux Etats-Unis, je suis un clochard. »
« La poésie doit être faite par tous. Non par un. »