« Ecrire c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté. »
« La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer. »
« Ce que le public réclame, c'est l'image de la passion, non la passion elle-même. »
« La politesse vaut mieux que la sincérité, car la politesse fait toujours confiance à l'intelligence d'autrui. »
« JE T'AIME est sans nuances. Il supprime les explications, les aménagements, les degrés, les scrupules. »
« Parler, et à plus forte raison discourir, ce n'est pas communiquer... C'est assujettir. »
« Je revendique le droit à l'ignorance. »
« Qu'est-ce que la théâtralité? C'est le théâtre moins le texte, c'est une épaisseur de signes et de sensations qui s'édifient sur la scène à partir de l'argument écrit. »
« Écrire c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant sont histoire, son language, sa liberté. »
« Ce que la photographie reproduit à l'infini n'a lieu qu'une fois. »
« Le fascisme, ce n'est pas d'empêcher de dire, c'est d'obliger à dire. »
« Pour l'écrivain, la littérature est cette parole qui dit jusqu'à la mort: je ne commencerai pas à vivre avant de savoir quel est le sens de la vie. »
« L'amoureux qui n'oublie pas quelquefois meurt par excès, fatigue et tension de mémoire. »
« Dès qu'elle est proférée, la langue entre au service d'un pouvoir. »