« Si je ne sentais pas ma misère, comment pourrais-je sentir ma joie qui est fille aînée de ma misère et qui lui ressemble à faire peur ? »
« Il se comparait lui-même à un homme qui goûterait coup sur coup, les échantillons de tous les vins et ne distinguerait bientôt plus le Château Margaux de l'Argenteuil. »
« Mon existence est une campagne triste où il pleut toujours. »
« Le travail est la prière des esclaves ; la prière est le travail des hommes libres. »
« La haine de l'imparfait du subjonctif ne peut exister que dans le crâne d'un imbécile. »
« Il parla avec une certaine verve hâbleuse, excité par le vin et par le désir de plaire. »
« Tout chrétien sans héroïsme est un porc. »
« Pourquoi ce demi-voile jeté sur le monde? Pourquoi ces frissons de cœur, cette émotion de l'âme, cet alanguissement de la chair? »
« Une traînée de tristesse, un goût d'amertume. »
« Le cul des femmes est monotone comme l'esprit des hommes. »
« On ne se refait pas. C'est un mot de phénix découragé. Les joueurs le disent aussi quelquefois, mais sans conviction. »
« La mort. Que ce mot, si court, est insondable et terrible ! »
« Quand on a le physique d'un emploi, on en a l'âme. »
« Nos conceptions de l'ouvrier créateur, de quelque religion qu'elles nous viennent, sont bien les inventions les plus médiocres, les plus stupides, les plus inacceptables sorties du cerveau apeuré des créatures. »