« La pensée console de tout et remédie à tout. »
« En serait-il des sentiments du cœur comme des bienfaits ? Quand on n'espère plus pouvoir les payer, on tombe dans l'ingratitude. »
« Un homme raisonnable ne peut agir sans motif. »
« Le monde physique paraît l'ouvrage d'un être puissant et bon, qui a été obligé d'abandonner à un être malfaisant l'exécution d'une partie de son plan. Mais le monde moral paraît être le produit des caprices d'un diable devenu fou. »
« L'importance sans mérite obtient des égards sans estime. »
« Le public ne s'intéresse qu'aux succès qu'il n'estime pas. »
« On fausse son esprit, sa conscience, sa raison, comme on gâte son estomac. »
« Un acte de vertu, un sacrifice ou de ses intérêts ou de soi-même, est le besoin d'une âme noble, l'amour-propre d'un cœur généreux, est, en quelque sorte, l'égoïsme d'un grand caractère. »
« Le divorce est si naturel que, dans plusieurs maisons, il couche toutes les nuits entre deux époux. »
« La pire de toutes les mésalliances est celle du cœur. »
« L'amour de la gloire, une vertu ! Étrange vertu, que celle qui se fait aider par l'action de tous les vices qui reçoit pour stimulants l'orgueil, l'ambition, l'envie, la vanité, quelquefois l'avarice même ! »
« L'ambition prend aux petites âmes plus facilement qu'aux grandes, comme le feu prend plus aisément à la paille, aux chaumières qu'aux palais. »
« L'amour est un commerce orageux qui finit toujours par une banqueroute ; et c'est la personne à qui on fait banqueroute qui est déshonorée. »
« N'as-tu pas honte de vouloir être philosophe plus que tu ne peux ? »