« La science est un train que le mécanicien ne peut arrêter. »
« Les morts se défendent avec moins d'aisance encore que les vivants. »
« Lorsque les armes se taisent, leur bruit est remplacé par les lamentations des morts, relayées par les soupirs des survivants. »
« On vieillit encore plus vite à rire des autres qu'à pleurer son propre sort. »
« Le mort saisit le vif, les morts veulent hériter des vivants, de tous sans exception. »
« Commencer un livre, ce sont les ténèbres à traverser. Pis encore, c'est un voyage au pays des morts. »
« L'art de la vie publique, c'est de savoir exactement où il faut s'arrêter, et d'aller un peu plus loin. »
« Essayez, si vous le pouvez, d'arrêter un homme qui voyage avec son suicide à la boutonnière. »
« Il est aussi absurde de pleurer sur le temps où on ne sera plus, qu'il le serait de déplorer celui où l'on n'était pas encore. »
« Il n'est guère qu'un signe qui atteste qu'on a tout compris : pleurer sans sujet. »
« Et les plus malheureux osent pleurer le moins ! »
« Penser aux morts, c'est assurer la survie des gens qu'on a aimés, en attendant que d'autres le fassent pour vous. »
« Il importe peu aux morts d'obtenir de somptueuses funérailles ; ce n'est qu'une vaine pompe qui flatte l'orgueil des vivants. »
« Chanter, c'est aussi une façon de pleurer. »