« Il faut des haines à la société en vue des bouleversements dont elle progresse, comme la terre a besoin d'être labourée pour être fertile. »
« Il me faut, à chaque instant passer par l'infini pour atteindre d'incertaines et transitoires petites choses. »
« L'ennui de certaines conversations, c'est que les causeurs y parlent trop haut pour que leurs propos puissent nous endormir. »
« Il faut toujours au moins trois semaines pour préparer un bon discours improvisé. »
« J'ai bien peur, et j'ai plus d'une raison pour le craindre, qu'il ne pousse ses haines encore plus loin, et que la philosophie ne soit guère mieux sur ses papiers. »
« En revenant de la campagne où j'avais été passer quelques semaines pour rétablir ma santé, qui ne se rétablit guère. »
« Il y a de certaines gens qui veulent si ardemment et si déterminément une certaine chose, que de peur de la manquer, ils n'oublient rien de ce qu'il faut faire pour la manquer. »
« Il suffit ici qu'un livre touche à certaines matières et qu'il attaque bien ou mal certaines gens, pour être en conséquence hors de prix. »
« Pour faire certaines sottises, nous devons ressembler à un cocher qui a lâché les guides de ses chevaux et qui dort. »
« L'infini, dans les oeuvres humaines, est une salaison pour l'immortalité. »
« Le monde tout entier aspire à la liberté, et pourtant chaque créature est amoureuse de ses chaînes. Tel est le premier paradoxe et le noeud inextricable de notre nature. »
« La lumière voyage plus vite que le son. C'est pourquoi certaines personnes paraissent brillantes jusqu'à ce qu'elles commencent à parler. »
« Lorsqu'un peuple courbé sous de pesantes chaînes hésite à les briser avec ses propres mains. Il peut changer facilement de tyrannie, mais ne pourra jamais gagner sa liberté. »
« Comment les mots, misérables chaînes de caractères, pourraient-ils servir à véhiculer les soliloques de la conscience ! C'est comme si on voulait faire une déclaration d'amour en morse. »