« La compagnie avait formé, il y a quarante ans, le projet d'un dictionnaire orthographique pour fixer l'orthographe française; ce projet fut bientôt abandonné. »
« De même qu'un singe qui prend ses ébats dans la forêt saisit une branche puis l'abandonne aussitôt pour se raccrocher à une autre, ainsi, ce que vous nommez pensée, connaissance, se forme et se dissout sans cesse. »
« C'est assez curieux, cette façon qu'on a de se livrer au dentiste, abandonné et réticent. »
« L'amour et un noble cœur ne font qu'un, et quand l'un ose aller sans l'autre, c'est comme quand l'âme abandonne la raison. »
« Il nous faut abandonner l'idée qu'en matière de dépenses publiques, "plus" est synonyme de "mieux". »
« La cuisine, c'est comme l'amour, on y pénètre avec abandon ou pas du tout. »
« Tous les jours, Dieu s'installe sur le trône de la justice pour juger le monde. Mais quand il s'aperçoit que le monde mériterait tout à fait d'être détruit, il abandonne alors ce trône pour aller s'asseoir sur celui de la Miséricorde. »
« S'abandonner au délire demande autant d'effort que de passer sa vie à être raisonnable ! »
« Converser pendant le sexe, c'est comme parler à un étranger ; les mots sont souvent répétés, les verbes abandonnés au profit d'une charade de gestes, et une feinte compréhension s'exprime dans un sourire. »
« Il faut aider l'enfant à lire : celui qui semble savoir lire ne doit pas être abandonné trop tôt au tête à tête avec ses livres; celui qui hésite un peu doit être secouru, encouragé... »
« Toute conquête engendre la haine, car le vaincu demeure dans la misère. Celui qui se tient paisible, ayant abandonné toute idée de victoire ou de défaite, se maintient heureux. »
« Le monde physique paraît l'ouvrage d'un être puissant et bon, qui a été obligé d'abandonner à un être malfaisant l'exécution d'une partie de son plan. Mais le monde moral paraît être le produit des caprices d'un diable devenu fou. »
« Tendre mère ! Vous ne m'abandonnez pas, même en rêve. »
« Messieurs, ce que nous vous demandons à tous, c'est de nous faire des hommes avant de nous faire des grammairiens ! »