« Si on ne sait pas vivre, comment peut-on savoir mourir ? »
« La vie seule est de la vie l'école. »
« Si l'argent n'a pas d'odeur, comment expliquez-vous que certaines personnes sentent à ce point le fric? »
« Comment peut-on avoir du plaisir à apprendre, lorsque tout apprentissage est jalonné d'objectifs à atteindre? »
« Pour moi, la grande question n'a jamais été: «Qui suis-je? Où vais-je?» comme l'a formulé si adroitement notre ami Pascal, mais plutôt: «Comment vais-je m'en tirer?» »
« Si je ne sentais pas ma misère, comment pourrais-je sentir ma joie qui est fille aînée de ma misère et qui lui ressemble à faire peur ? »
« On a moins de ministres qu'avant et, en plus, ils sont adeptes de la semaine de trente-cinq heures... Je me demande comment ils vont arriver à tout faire ! »
« La guerre est une chose si horrible que je m'étonne comment le seul nom n'en donne pas l'horreur. »
« Nous bricolons plus ou moins notre vie pendant soixante à quatre-vingts ans, et ensuite, quand nous savons à peu près comment il faudrait vivre, il nous faut mourir. »
« L'oisiveté est peut-être aussi la mère de la paresse. »
« Comment n'êtes-vous pas révolté par la douleur humaine ? Cette sorte de placidité serait-elle la sagesse ? »
« Sans vérité, comment peut-il y avoir de l'espoir...? »
« Il y a des livres dans lesquels les notes en bas de page, ou les commentaires griffonnés dans la marge par quelque lecteur, sont plus intéressants que le texte. Le monde est de ceux-là. »
« L'égarement est un oiseau qui abandonne son nid pour chercher sa nourriture sans savoir comment revenir. »