« Comme la nuit paraît longue à la douleur qui s'éveille. »
« Le problème en ce bas monde est que les imbéciles sont sûrs d'eux et fiers comme des coqs de basse cour, alors que les gens intelligents sont emplis de doute. »
« Pourquoi faut-il que l'amour qui est si doux d'aspect, mis à l'épreuve, soit si tyrannique et si brutal ? »
« J'ai remarqué que plus on est envahi par le doute, plus on s'attache à une fausse lucidité d'esprit avec l'espoir d'éclaircir par le raisonnement ce que le sentiment a rendu trouble et obscur. »
« Baiser. Dire embrasser, plus décent. Doux larcin. Le baiser se dépose sur le front d'une jeune fille, la joue d'une maman, la main d'une jolie femme, le cou d'un enfant, les lèvres d'une maîtresse. »
« Le plus grand plaisir humain est sans doute dans un travail difficile et libre fait en coopération, comme les jeux le font assez voir. »
« La musique double la vie. »
« Nous sommes un escalier à double révolution : quand une moitié de nous monte, l'autre descend. »
« Le génie a sans doute ses limites, mais la stupidité n'est pas pour autant handicapée. »
« On peut fort bien pratiquer des opérations chirurgicales douloureuses sans anesthésier le patient à condition de se mettre du coton dans les oreilles. »
« Maison de la naissance, ô nid, doux coin du monde! O premier univers où nos pas ont tourné! »
« Le vin doux fait le plus âpre vinaigre. »
« A mesure que la philosophie fait des progrès, la sottise redouble ses efforts pour établir l'empire des préjugés. »
« Les personnes âgées croient tout, les adultes doutent de tout et les jeunes savent tout. »