« Un livre n'est rien qu'un petit tas de feuilles sèches, ou alors, une grande forme en mouvement : la lecture. »
« Si quelqu'un désire la santé, il faut d'abord lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement il est possible de l'avoir. »
« Lorsque l'adversité frappe, les enfants gâtés font toujours plus pitié que le commun des mortels. »
« L'égoïsme est cette loi de la perspective du sentiment d'après laquelle les choses les plus proches sont les plus grandes et les plus lourdes alors que toutes celles qui s'éloignent diminuent de taille et de poids. »
« Clore des cycles, fermer des portes, finir des chapitres - peu importe comment nous appelons cela, l'important est de laisser dans le passé les moments de la vie qui sont achevés. »
« La sécurité est la première obligation d'un Etat. »
« Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore. »
« Gardez le charme d'une légère timidité sans en éprouver les terreurs, comme certaines femmes savent conserver le ravissant duvet de la pudeur alors qu'elles ne craignent plus l'amour. »
« L'amour n'est pas aveugle, il est atteint de presbytie. La preuve c'est qu'il ne commence à distinguer les défauts que lorsqu'il s'éloigne. »
« L'homme est un animal raisonnable qui se met régulièrement en colère lorsqu'on lui demande d'agir en accord avec les préceptes de la raison. »
« On n'est point l'ami d'une femme lorsqu'on peut être son amant. »
« La nature de l'énergie qu'il faut déployer lors d'une campagne électorale a beaucoup plus à voir avec le goût du pouvoir qu'avec le sens du bien public. »
« Pourquoi chercher désespérément la clef du bonheur alors que, de toute façon, la serrure n'a jamais existé ? »
« Lorsque la main d'un homme effleure la main d'une femme, tous deux touchent à l'éternité. »