« La première moitié de notre vie est gâchée par nos parents, et la seconde par nos enfants. »
« Moi, je suis méchante: ça veut dire que j'ai besoin de la souffrance des autres pour exister. »
« L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. »
« On ne devrait jamais tourner le dos à un danger pour tenter de le fuir. Si vous le faites, vous le multiplierez par deux. Mais si vous l'affrontez rapidement et sans vous dérober, vous le réduirez de moitié. »
« Le spectacle de l'injustice m'accable, mais c'est probablement parce qu'il éveille en moi la conscience de la part d'injustice dont je suis capable. »
« On a tous besoin de croire en quelquechose. Eh bien moi, je crois que je vais faire une sieste. »
« Si je ne suis pas moi-même, qui le sera pour moi ? Et si je ne vis pas pour moi-même, qui vivra pour moi ? »
« Quand on aime la vie, on aime le passé, parce que c'est le présent tel qu'il a survécu dans la mémoire humaine. »
« On est toujours plus ou moins exilé : du ventre de sa mère, ensuite de toute la famille, puis du lieu, du souvenir. »
« La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art, dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable. Il y a eu une modernité pour chaque peintre ancien. »
« Chez le quinquagénaire, ce sont les quinquets qui commencent à moins bien fonctionner. Chez le sexagénaire... »
« La guerre civile est moins détestable que la guerre avec l'étranger. On sait du moins pourquoi l'on s'y bat. »
« Si j'avance, suivez-moi !Si je recule, tuez-moi !Et si je meurs, vengez-moi ! »
« Le Mexicain l'avait achetée en viager à un procureur à la retraite. Après trois mois, l'accident bête. Une affaire. »