« Celui qui nomme un lieu se l'approprie, il le possède pour toujours ou pour aussi longtemps que le nom reste. »
« Le bonheur est éphémère, il passe sans s'arrêter, il s'attarde parfois, l'espace d'une illusion, mais rares sont ceux qui savent le retenir, le garder. Il est si fragile, si vulnérable, il suffit de trois fois rien pour l'effrayer, le voir fuir à jamais. »
« La vie étant un éternel recommencement, seule l'acceptation de la défaite signifie la fin de tout. Tant et aussi longtemps que l'on sait recommencer, rien n'est totalement perdu. »
« On verra bientôt que d'oser vivre, ce n'est pas la fin du monde. Juste d'un monde. »
« La tâche des vrais démocrates est de voir à ce que le peuple soit de plus en plus au courant, instruit, renseigné sur ses propres intérêts. »
« L'inégalité, c'est le risque permanent du mépris. »
« Une société, pas plus qu'une femme, ne peut demeurer indéfiniment enceinte : il faut qu'elle accouche ou qu'elle avorte. »
« La ligne droite c'est le bras détendu pour frapper. La ligne courbe, c'est le bras replié pour aimer. »
« Inutile de se faire des illusions, notre vie est exactement ce que nous la faisons et personne, sauf nous-mêmes, n'est responsable des succès ou des échecs qui nous incombent. »
« N'est-ce pas dans le rêve cependant que naissent la plupart des projets qui en valent la peine ? »
« Les pires souffrances finissent toujours par se diluer dans l'océan du temps. Et les amours mortes ont un léger parfum de ridicule qui n'arrange rien. »
« Le paysage est un sentiment, un poème où la mélancolie est la plus forte. »
« La femme seule ne doit qu'à elle-même le compte de ses jours. Elle s'habille pour elle, sort à sa guise, rentre à son gré, dispose comme il lui plaît de son temps, de son cœur et de son téléphone. Elle n'a jamais besoin de mentir, ni d'inventer, et »
« Aller à la messe quand on est dépressif, c'est comme aller voter quand on est communiste, ça ne sert à rien. »