« Le fanatisme est aveugle, il rend sourd et aveugle. Le fanatique ne se pose pas de questions, il ne connaît pas le doute : il sait, il pense qu'il sait. »
« On est toujours plus ou moins exilé : du ventre de sa mère, ensuite de toute la famille, puis du lieu, du souvenir. »
« Seule la prière approche de cette concision et de cette pureté qui fondent la vérité de l'écriture. Ecrire, c'est comme une prière, aller à l'essentiel. »
« On ne souffre pas seul, on souffre toujours avec ceux qui souffrent à cause de votre souffrance. »
« Quand l'enfant naît, il naît avec toutes les nuances du monde. Il a ses exigences, ses ambitions. C'est l'enfant en moi qui me créé. »
« Nous aimons notre enfance, nous y revenons, nous la jugeons, elle nous juge. »
« La paix n'est pas un don de Dieu à ses créatures. C'est un don que nous nous faisons les uns aux autres. »
« La liberté de ne pas être libre est peut-être aussi une forme de liberté. »
« Dieu se veut à l'origine de tous nos actes, et à leur dénouement aussi. Il est à la fois question et réponse. »
« Ceux qui ne connaissent pas leur histoire s'exposent à ce qu'elle recommence... »
« Parfois pour Dieu, souvent contre lui, et pourtant jamais sans lui. »
« La mort, c'est le regard des vivants. »
« Un être humain est libre, non quand l'autre ne l'est pas, mais quand l'autre l'est aussi. »
« La vie est peut-être un mensonge, une farce qui a mal tourné parce qu'on l'a prise au sérieux. »