« Il est difficile de dire avec vérité à partir de quel mot commence une révolution. »
« On ne réalise jamais ses rêves les plus profonds. Au mieux on, on ne fait que les effleurer, sans doute pour que cela devienne plus amer au fond de soi. »
« L'apocalypse est au commencement de soi puisque la fin précède toute naissance. »
« On ne fuit jamais assez loin et on ne se fuit jamais assez longtemps ! Car toujours vous rejoint l'inadmissible. »
« Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. »
« Rien n'intrigue davantage d'un certain langage, et l'accent qu'on met dedans. »
« Poussée à bout la solitude n'est que la face voilée de la multitude. »
« Ce n'est pas ce qu'on fait sortir de soi dans la poésie des autres qui est important, mais le fait d'avoir enfin une oreille pour l'entendre. »
« Pour mon arrière saison, - Je ne vois et n'envisage, - Que le malheur d'être sage. »
« On ne se fatigue pas de quelqu'un, vous savez, en fait, on se fatigue d'aimer. D'éprouver de l'amour. On veut bien avoir froid si le chauffage saute, mais on ne veut plus avoir mal si le cœur en fait autant. Cela s'appelle l'expérience. »
« Il n'y a pas de véritable méditation qui ne laisse pas épuisé. »
« La mort, c'est long parfois, ça veut vivre avant de finir. »
« Rien ne se perd jamais sinon soi-même, et c'est sans intérêt pour personne. »
« Quand tout est facile, il n'y a rien de vraiment important. »