« On ne fait rien d'utile pour le prochain, sauf les livres. »
« La politique est une lime sourde et qui parvient lentement à sa fin. »
« Personne n'est exactement à sa place, Dieu merci ; une stricte justice serait intolérable. »
« Lorsque les lois d'un état ont cru devoir souffrir plusieurs religions, il faut qu'elles les obligent à se tolérer entre elles. »
« Sauf la souffrance physique, tout est imaginaire. »
« J'appelle préjugé, non pas ce qui fait qu'on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu'on s'ignore soi-même. »
« Les susceptibles embrouillent tout, par trop de sensibilité. »
« Un courtisan est semblable à ces plantes faites pour ramper qui s'attachent à tout ce qu'elles trouvent. »
« On ne devrait jamais se plaindre ; il y a toujours pire. »
« Celui qui fait exécuter les lois doit y être soumis. »
« La volonté du souverain est le souverain lui-même. »
« Dans toute magistrature, il faut compenser la grandeur de la puissance par la brièveté de sa durée. »
« C'est la capitale qui, surtout, fait les moeurs des peuples ; c'est Paris qui fait les Français. »
« Le monde échappe à un cerveau raisonnable ; il ne permet que des religions. »