« Quand le salarié substitue des plaisirs dégradants à des travaux dégradants, qu'il s'évade de ses obligations pour se jeter à corps perdu dans la vitesse, le bruit, les distractions grossières, il dépose trop volontiers son bilan d'homme. »
« On ne s'évade de sa condition qu'en se hissant à une autre. »
« Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade. »
« Celui qui se suicide est le prisonnier qui, voyant que l'on dresse un gibet dans la cour, croit que c'est à lui qu'on le destine, s'évade la nuit de sa cellule, descend dans la cour et se pend lui-même. »
« Par la solitude on s'évade quelquefois et parfois aussi on se retrouve. »
« À force d’être prisonnier de ses obsessions, on risque de demeurer enchaîné à ses angoisses et de ne pouvoir s’évader vers un oasis de paix intérieure ! »
« A quoi sert un terrain de golf ? A jouer au golf. Un court de tennis ? A jouer au tennis. Eh bien ! Un camp de prisonnier, ça sert à s'évader... »
« La souffrance de l'emprisonnement réside dans le fait que l'on ne peut, à aucun moment, s'évader de soi-même. »
« Un mur peut se sauter, mais comment s'évader de soi ? »
« La sympathie est une passion animale et même une passion égoïste : mais c'est notre meilleure chance de nous évader de l'égoïsme. »
« Je pense vraiment que le seul moyen efficace de s'évader est de s'enfoncer au plus profond de son être. Croyez-moi, ainsi l'on peut tout fuir, et soi-même en premier. »
« Les peintres sont les évadés du mot. »
« Ne jamais s'évader du possible, se prélasser en éternel velléitaire, oublier de naître. »