« Autrefois, le ridicule tuait ; aujourd'hui, il tire à deux cent mille exemplaires. »
« Autrefois, les livres étaient écrits par les hommes de lettre et lus par le public. Aujourd'hui, ils sont écrits par le public et personne ne les lit. »
« Le passé nous fait nous souvenir des gens d'autrefois à qui nous devons ce que nous sommes, à qui nous devons tant d'estime, gens simples, peut-être, mais d'une si grande richesse humaine, bien souvent. »
« Dans les romans d'autrefois, le héros n'embrassait jamais l'héroïne avant la dernière page. Maintenant, il l'embrasse sur la jaquette, avant même qu'on ait ouvert le livre. »
« Autrefois, on s'instruisait pour soi-même. Aujourd'hui, c'est pour en imposer aux autres. »
« Pour prendre une décision, on n'a pas besoin de la logique. La logique, c'est pour la justification, la mise en forme, l'explication. »
« Quand on ne sait pas, on ne dispose pas trop de questions, mais quand on commence à disposer d'un début d'explication, on veut à tout prix tout savoir, tout comprendre. »
« Autrefois, dans l'Occident chrétien, on pensait que les femmes devaient avoir le plus d'enfants et le moins d'orgasmes possibles. Aujourd'hui, on croit le contraire. »
« Les livres ne sont pas une réponse à l'univers ni une explication du monde, mais chaque livre important est une grande question qui fait avancer le monde. »
« Quand on ne sait pas, on ne se pose pas trop de questions, mais quand on commence à disposer d'un début d'explication, on veut à tout prix tout savoir, tout comprendre. »
« Autrefois, quand on était las et dégoûté du monde, on entrait au couvent; et lorsqu'on avait du bon sens, on y restait. Aujourd'hui, quand on est las et dégoûté du monde, on entre dans la révolution, et lorsqu'on est intelligent, on en sort. »
« La chance, c'est la seule explication des succès de ceux qui nous sont antipathiques. »
« Je crois à la chance. C'est la seule explication pour le succès des gens qui nous sont antipathiques. »
« Autrefois, les illettrés étaient ceux qui n'allaient pas à l'école. Aujourd'hui, ce sont ceux qui y vont. »