« Plus besoin d'un pucelage pour trouver un mari... La virginité féminine est devenue l'affaire des femmes. »
« C'était une journée de printemps. Les oiseaux répandaient leurs cantiques en gazouillements, et les humains, rendus à leurs différents devoirs, se baignaient dans la sainteté de la fatigue. »
« Les chefs-d'oeuvre de la langue française sont les discours de distribution pour les lycées, et les discours académiques. »
« Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Il serre de près la phrase d'un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par l'idée juste. »
« J'entends bien que je pourrais devenir sourd, je sens bien que je pourrais perdre l'odorat, mais je ne me vois pas devenir aveugle. »
« La modération des grands hommes ne borne que leurs vertus. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« Si je n'espère rien, rien ne me fera craindre. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« Le péché fait par force est toujours pardonné. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« Il n'était pas menteur, il avouait la vérité et disait qu'il était cruel. »
« La contradiction doit éveiller l'attention, et non pas la colère. Il faut écouter, et non fuir celui qui contredit. Notre cause doit toujours être celle de la vérité, de quelque façon qu'elle nous soit montrée. »