« Il faut, dans l'oeuvre de chair, que les deux partenaires divaguent ensemble. Sinon, l'un mesure le ridicule de l'autre et en garde la plus méprisante mémoire. »
« Les fiancés voient des qualités dans leurs défauts réciproques. Ce privilège ne dure pas. La vie conjugale ne permet plus des erreurs de jugement. Nul mariage ne résiste à l'intimité. »
« Nous avons affaire à des hommes. Nous serions naïfs d'espérer uniquement de l'intelligence et du dévouement. C'était fatal que nous rencontrions aussi l'abjection, la sottise. »
« La sottise et la vanité sont compagnes inséparables. »
« Je crois à l'imagination. Ce que je ne vois pas est infiniment plus important que ce que je vois. »
« Quant on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur. »
« Seule la douleur qu'on ressent et qui nous affole explique parfois celle que l'on cause. »
« Plus nous éprouvons d'amour pour quelqu'un, plus nous souhaitons lui manifester nos qualités et lui cacher nos défauts. »
« La personne que nous aimons sans être aimé voit dans nos générosités une dépendance de plus qu'elle contracte envers nous et rien ne lui répugne davantage que de sentir se multiplier les liens la joignant à qui elle n'aime pas. »
« On ne tire de soi la vie et la beauté qu'au détriment de sa chair... »
« Pour obtenir une femme qui le veut bien, il faut la traiter comme si elle ne le voulait pas. »
« Ce que les femmes aiment le plus, c'est d'être louées pour des talents qu'elles n'ont pas. »
« Quelle rage a-t-on d'apprendre ce qu'on craint toujours de savoir ! »
« Dans le vaste champ de l'intrigue, il faut savoir tout cultiver, jusqu'à la vanité d'un sot. »