« Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Vous désirez savoir de moi - D'où me vient pour vous ma tendresse; - Je vous aime, voici pourquoi: - Vous ressemblez à ma jeunesse. »
« Il est bon d'apprendre à mourir - Par volonté, non d'un coup traître: - Souffre-t-on? c'est qu'on veut souffrir; - Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« La réalité de nos itinéraires est rarement rectiligne. »
« On désapprend tant de choses au lycée. »
« Je n'aime pas les maisons neuves: - Leur visage est indifférent. »
« Cet abbé chemine en priant, - Et seul au milieu de la rue, - Tout noir, il fait sa tache crue - Sur le ciel tendre et souriant. »
« La peur n'alimente qu'elle-même. Alors n'ayons pas peur ! »
« L'azur de tes grands yeux m'est cher; - C'est un lointain que je regarde - Sans cesse et sans y prendre garde, - Un ciel de mer. »
« O volupté calme et profonde - Des amours qui sont nés sans pleurs, - Volupté saine comme une onde - Qui chante sur un lit de fleurs. »
« La nature ignore l'imperfection: l'imperfection est une notion de l'homme qui perçoit la nature. Dans la mesure où nous faisons partie de la nature, nous sommes également parfaits; c'est notre humanité qui est imparfaite. »
« Vous dites que la gloire est l'estime de l'homme, - Et que la paix de l'âme est l'estime de Dieu. »
« Dans la ville où je suis né, le passé porte le présent comme un enfant sur ses épaules. »
« Et le ressouvenir des amours et des haines - Me bercera, pareil au bruit des mers lointaines. »