« Deux angoisses de l'écriture : ne plus rien avoir à dire, n'avoir jamais fini de dire. »
« Il y a d'autres richesses que le bonheur. »
« La pensée est une sensation, l'une des plus belles peut-être. »
« Demeurer me serait une devise idéale, la pourrait-on seulement tenir. »
« L'obligation au bonheur est totalitaire, et c'est la tyrannie de l'époque. »
« Pas plus sans doute que l'on aime ou que l'on souffre, il ne faut dire que l'on écrit. »
« L'amour n'est donc pas une condition inévitable de la vie, il n'en est qu'une circonstance, un désordre, une époque... Que dis-je? Un malheur! Une crise... »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »
« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »